Nous avons croisé les cultures : les pastramis, les knishes ou les hamburgers, les
bagels, les scones et les pancakes. Nous avons "vécu le rêve
américain", lui, conduisant, moi, cheveux au vent... Le pique-nique sur
les rives de l'East river était rempli de promesses de mets venus
d'ailleurs : Éthiopie, Liban et Mexique mais aussi des grands classiques
américains. Nous avons bu de la "limonade" au gingembre ou à la rhubarbe
peut-être... (S., si tu te rappelles ?)
Nous avons enfoncé nos pieds dans le sable des Hamptons et avec H. & S surpris le soleil se couchant dernière les nuages.
C'était curieux de voir notre campagne française à travers le regard de Cézanne, avec un pincement, presque. Heureusement, il y a eu le jardin urbain que Piet Oudolf a imaginé pour nous soulager un peu de cette ville superbe mais écrasante. Je n'ai certainement pas réussi à tout identifier mais je me suis imprégnée de l'ambiance.
Nous avons croqué la Grosse Pomme.
Ensuite, nous avons longé l'Hudson, admiré les couleurs d'automne s'intensifier à mesure que l'on glissait vers le nord de l'état de New-York et avons traversé la frontière invisible. Même paysage des deux côtés. Seule la voix francophone du douanier nous permettra de savoir que nous franchissons une barrière.
Là-bas, plus au Nord, nous avons découvert une ville agréable à vivre. Nous avons marché le long des jardins cachés, dans les venelles du Plateau (Montréal), avons admiré la vue qu'offre le Mont-Royal puis avons roulé plus au nord. Des lacs, des sapins, des bouleaux or et des érables en feu. Des fêtes nocturnes dans la forêt auxquelles nous avons assisté sans y être invités ! C'était le brame de l'orignal, chutttt... Des journées très remplies et des nuits tout autant. De longues randonnées silencieuses à travers la forêt, quelques points de vue, brefs aperçus sur le fjord Saguenay qui serpente au milieu d'hectares de forêt. Un refuge pour la nuit, un feu de bois dans le poêle (acheter un brûleur et du gaz pour découvrir plus tard que la boîte est vide...). Les castors ont bien entamé ce tronc.
Retour, trajet le long du Saint-Laurent. Les arbres des vergers de l'îles d'Orléans croûlent sous les pommes. On est a marée basse...
Pour ceux qui douteraient encore qu'il existe de bons produits et de la bonne nourriture outre-atlantique, vous avez pu avoir un petit aperçu de ce que nous avons croisé sur notre chemin... Pour ce qui est des paysages, sachez que les couleurs étaient sublimes, les forêts très sauvages mais que les montagnes pointues nous manquaient un peu.
Nous avons retrouvé nos trois chers massifs avec beaucoup de plaisir.
Nous avons enfoncé nos pieds dans le sable des Hamptons et avec H. & S surpris le soleil se couchant dernière les nuages.
C'était curieux de voir notre campagne française à travers le regard de Cézanne, avec un pincement, presque. Heureusement, il y a eu le jardin urbain que Piet Oudolf a imaginé pour nous soulager un peu de cette ville superbe mais écrasante. Je n'ai certainement pas réussi à tout identifier mais je me suis imprégnée de l'ambiance.
Nous avons croqué la Grosse Pomme.
Ensuite, nous avons longé l'Hudson, admiré les couleurs d'automne s'intensifier à mesure que l'on glissait vers le nord de l'état de New-York et avons traversé la frontière invisible. Même paysage des deux côtés. Seule la voix francophone du douanier nous permettra de savoir que nous franchissons une barrière.
Là-bas, plus au Nord, nous avons découvert une ville agréable à vivre. Nous avons marché le long des jardins cachés, dans les venelles du Plateau (Montréal), avons admiré la vue qu'offre le Mont-Royal puis avons roulé plus au nord. Des lacs, des sapins, des bouleaux or et des érables en feu. Des fêtes nocturnes dans la forêt auxquelles nous avons assisté sans y être invités ! C'était le brame de l'orignal, chutttt... Des journées très remplies et des nuits tout autant. De longues randonnées silencieuses à travers la forêt, quelques points de vue, brefs aperçus sur le fjord Saguenay qui serpente au milieu d'hectares de forêt. Un refuge pour la nuit, un feu de bois dans le poêle (acheter un brûleur et du gaz pour découvrir plus tard que la boîte est vide...). Les castors ont bien entamé ce tronc.
Retour, trajet le long du Saint-Laurent. Les arbres des vergers de l'îles d'Orléans croûlent sous les pommes. On est a marée basse...
Pour ceux qui douteraient encore qu'il existe de bons produits et de la bonne nourriture outre-atlantique, vous avez pu avoir un petit aperçu de ce que nous avons croisé sur notre chemin... Pour ce qui est des paysages, sachez que les couleurs étaient sublimes, les forêts très sauvages mais que les montagnes pointues nous manquaient un peu.
Nous avons retrouvé nos trois chers massifs avec beaucoup de plaisir.
* Walk on the wild side
de Lou Reed, pas grand chose à voir avec le "wildness" du Canada, mais
plus avec certains quartiers de la Grosse Pomme il y a quelques
années...
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